Au secours ! L’hiver pointe le bout de son nez ! Et, c’est bien connu, qui dit grisaille, dit baisse de libido. Vous êtes vous déjà demandé pourquoi le froid amoindrit le désir ? Pourquoi nos pulsions sexuelles s’atténuent avec le soleil d’été ? C’est quoi cette satanée dépression saisonnière ? Faisons le point.
Le manque de luminosité
Quand on parle de baisse de libido hivernale, on évoque toujours les chutes de température. Sauf que ce qui tue vraiment le désir serait le manque de lumière ! Nos envies succombent à la grisaille, et non pas à l’arrivée des grands froids. Pour plusieurs raisons, c’est aux ciels gris et maussades qu’on devrait en vouloir.
D’abord, le manque de luminosité augmenterait nos carences en vitamine D. Ne pas jouir des rayons du soleil serait responsable d’un manque d’envie générale et d’enthousiasme. On s’en retrouve plus fatigué, plus pessimiste. D’ailleurs, la vitamine D contribue à la production d’endorphine, cette hormone magique du plaisir et du bien-être. Pas étonnant que le désir sexuel se mette en berne ! Est-il utile de rappeler que la libido c’est avant tout d’avoir envie ? Envie de sortir, de rire, de jouer, de séduire. Envie de faire des galipettes, de faire plaisir et d’en prendre…
Ensuite, le soleil contribuerait à une meilleure qualité de sommeil. Il semblerait qu’en été, on ait beaucoup plus de facilité à s’endormir et qu’on aurait des nuits moins réparatrices en hiver. Un des grands ennemis de la libido, c’est la fatigue. La première raison évoquée par les Français victimes d’une baisse de libido serait l’épuisement, le manque de repos.
Enfin, les beaux jours nous pousseraient à faire du sport, du vélo, de la marche, de la course. Les saisons plus froides, quant à elles, nous donnent envie de rester à la maison et de ne rien faire ! En hiver, on serait plus casanier et on se dépenserait beaucoup moins ! Hors, on le sait aujourd’hui, une des activités qui boosterait radicalement notre libido c’est le sport !
Une saison moins flatteuse
En plus d’être accusé de tuer le désir, l’hiver se voit assigné d’une autre grande responsabilité : celle de mettre notre bonne mine au placard pendant quelques mois ! C’est bien connu, pendant les périodes de grand froid, on se sent moche. En même temps, quand on analyse la situation, ce n’est pas étonnant du tout…
D’abord, on peut dire merci au soleil de nous donner ce teint hâlé et si flatteur qui floute les défauts ! À nous les mines resplendissantes en été. On se sent beau, sexy et on a chaud. On retrouve le plaisir de porter des tenues flatteuses qui mettent nos corps en valeur. L’hiver, à contrario, nous donne l’impression d’être pâlots, plus cernés que d’habitude. On est rarement dans la séduction quand on ne se sent pas à notre avantage. On sort les doudounes, les gros pulls, les chaussettes de Noël. La priorité c’est d’avoir chaud.
Et puis, l’hiver, le froid, les températures qui chutent, tout ça nous donne envie de manger des plats chauds… et gras ! Adieu les salades de tomates mozzarella, bonjour les plats mijotés ! Apparaissent alors des kilos en plus, des rondeurs qu’on aime moins. Et les prises de poids passagères donneraient envie de se cacher ou, du moins, de ne pas trop se mettre en avant. Notre confiance en nous en prend un coup et donc, fatalement, notre pouvoir de séduction aussi. On s’est déjà senti mieux dans notre peau, on n’a pas envie d’être sexy et personne ne nous en tiendra rigueur — il n’y a pas intérêt en tous cas !
Une bonne grosse dépression saisonnière en somme !
L’automne et l’hiver, des saisons qui dépriment. Et oui, apparemment avoir le moral en berne dans les mois plus froids serait assez commun. Les jours sont plus courts, la fatigue s’intensifie et s’accumule. Alors évidemment que la libido chute. Ça s’appelle la dépression saisonnière. En fait, les hormones et notre horloge biologique seraient mises à rude épreuve dû au manque de lumière. Et puis, à cause de tout ce qu’on a évoqué plus haut. Un teint pâle, des kilos superflus, un manque de vitamine D, de sport, de sommeil, etc. Rien d’anormal, en fait. L’humain se calque aux cycles qui lui sont imposés et celui-là en fait partie, voilà tout.
Alors, haut les cœurs… Après la pluie vient le beau temps !
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